Photographies
Quelques photographies, du compositeur, ses premiers instruments, son studio
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Some picture of composer's home
studio and instruments
Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.click on pictures to
enlarge.
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| | Premier orchestre et premier clavier |
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J'avais environ
16 ans, en 1967, quand j'ai rejoint un groupe de jeunes bordelais qui
recherchaient un organiste. Mon instrument hélas, n'était qu'une sorte
d'harmonium électrique. Quand on plaçait un micro devant les ouies, on entendait
plus le vent de la soufflerie que les notes de musique. J'ai acheté un peu plus
tard, avec mes pauvres moyens financiers un vrai orgue
électronique. C'était un "Philicorda", dont le son
aussi n'était pas vraiment terrible. Sur cette photo de groupe, je suis
debout avec une chemise claire.
I was about 16 years old, in 1967, when I joined a in
Bordeaux a band of young boys who were
looking for an organist. My instrument alas, was only a kind of electrical harmonium. When
one put a microphone to amplify the instrument, they heard more the
wind of the blower than music notes. I bought a true
electronic organ slightly later. It was ' Philicorda ', the sound of which also was
not really nice. I am standing in the middle of this phot, with a white
shirt.
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| | L'orgue Hammond merveille des merveilles. |
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A 17 ans je suis
devenu musicien professionnel (tout en restant lycéen), car notre groupe de
copains s'est fait recruter par un véritable chef d'orchestre. Ce dernier a fini
par m'obliger à faire l'acquisition d'un orgue Hammond car son Farfisa sur
lequel je jouais avait de tels problemes de température qu'en plein bal,
on plaçait un réchaud à gaz sous l'orgue pour qu'il soit
juste.
When 17 years old I became a
professional musician (while remaining in a secondary school), because our group
of mates has been engaged by a real band-conductor. This one
ended up making me purchase of an organ Hammond because his Farfisa organ
on which I was playing had such problemes with temperature that we had
to put a stove with gas under the keyboard so that it is fairly
tuned.
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Je n'apprendrais
l'électronique que 3 ans plus tard, en m'engageant dans l'Armée de l'Air. En
attendant cela ne m'empèchait pas de bricoler mon orgue tout seul comme un
grand. Sur la photo prise dans le salon de mes parents, vous pouvez voir la
rangée de boutons supplémentaires que j'ai placée au dessus des interrupteurs
"langues de chat", pour accroitre considérablement le nombre de préselections.
Sur la seconde photo, le bouton, à coté de la pince, me sert à couper la
rotation du moteur pour faire des effets de pitch-bend. Le chef d'orchestre
n'appréciait pas du tout cette modification car elle produisait
souvent de grands claquements dans sa sono.
I would learn electronics only 3
years later, by joigning the Air forces. While waiting for it I was not
afraid to knock up my organ as a big boy. On the photograph taken in the living
room of my parents, you can see the row of additional buttons which I put above
the switches " tong of cat ", to increase considerably the number
of presets . On the second photograph, the button, in quoted by the pliers,
serves me for cutting the rotation of the motor, so as to make effects
of pitch-bend. The conductor do not appreciated this modification at
all because it often produced big crashes in all the other loud speakers of
the band.
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Premier
home-studio
Photographies de mon premier home-studio
dans les années 1983-84 à Marennes (17)
Au
premier plan, vous pouvez apercevoir la grosse cabine Leslie que j'ai
construite. Le contreplaqué de 22 mm utilisé provient de l'ancienne caisse dans
laquelle je transportais mon orgue Hammond. Au fond, au
dessus d'une réverbe de confection locale, la grosse boîte bleu ne représente
que la moitié d'une des premières batteries électronique de ma
conception.
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A l'époque je pensais
que le talent du compositeur dépendait du nombre de ses claviers.
Sur la photo de haut en
bas : un Korg MS20, un petit Casio polyphonique et "numérique" , un clavier
violon (ARP si ma mémoire est fidèle) et un orgue Crumar organizer
duo.
Au fond un synthé
monodique analogique très expressif et peu connu : le SY2 Yamaha. je ne m'en
sert plus mais 30 ans plus tard il fonctionne
toujours
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Premiers
Synthétiseurs
A
gauche, en concert, mon premier synthé analogique (SY2 YAMAHA) et l'orgue
Crumar.
A
droite premier vrai synthé polyphonique (RSF). faute de moyen financier
sufffisants, j'ai acheté à Ruben Fernandez des expandeurs Kobol pas totalement
terminés et le prototype en contre-plaqué du clavier Polykobol. Pièce de musée,
je les garde précieusement mais j'avoue qu'ils m'encombrent un peu. De temps en
temps j'en rebranche un pour faire des samples électroacoustiques, mais ce n'est
pas tous les quatre matins. Vous les voulez ? ... Faire
offre.
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Trop tard
!
Le clavier et les expandeurs sont partis pour Munich, en juillet
2007, chez un jeune informaticien et compositeur
français.
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| | Mes instruments 'home mad' |
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Comme vous l'avez
peut-être remarqué sur les photos ci-dessus quelques uns des instruments et
acessoires que j'utilise ne sont pas vendus dans le commerce. Comme j'ai une
formation d'électronicien et que je disposais d'une relative liberté dans le
bureau d'étude où je travaillais, j'ai pu constuire mes propres appareils. A
l'époque j'avais une passion pour les boites à rythmes. J'en ai construites
plusieurs, mais avec un gros défaut : je ne sais pas faire dans le
miniature. Malheureusement aussi il ne m'en reste pas grand chose car, à
peine terminées, je les vendais pour en fabriquer de nouvelles qui devait être
encore plus performantes.
Ma première boite à
rythme a été construite vers 1970 avec un vieux tourne disque, de la pate à
modeler comme mécanisme de déclenchement et quelques transistors pour
la production sonore. Les plans ont été publiés dans Sytème D puis quelqu'un se
les est appropriés pour les publier à son tour dans un magazine de
vulgarisation de l'electronique. Rassurez-vous, le magazine m'a dédommagé et à
publié par la suite avec ma bénédiction beaucoup de mes autres
montages.
Le modèle de la photo
ci-contre à été construit vers 1980-1982. Il ne produit pas de sons, mais
seulement des séquences rythmiques. je l'ai longtemps utilisé avec mes
expandeurs RSF puis ... je l'ai vendu.
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Tous les supérieurs hiérarchiques que j'ai
eu lorsque je travaillais en bureau d'étude nous permettaient, en période
creuse, de réaliser (avec modération) quelques travaux personnels.
A leurs yeux cela completait notre formation de base purement théorique.
J'ai un peu abusé de la situation et j'ai systematiquement sacrifié mes séances
de sport et parfois même des repas du midi (pourtant obligatoires) pour mettre
au point une de mes réalisations. Ci contre un séquenceur analogique que j'ai
construit pour piloter mon MS 20.
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Si l'Armée m'autorisait tacitement à
fabriquer quelques appareils électroniques personnels, j'achetais
bien évidemment de mes deniers les matériaux dont j'avais besoin. Pour financer
ces montages, je publiais dans des magazines spécialisés le résultat de mes
expérimentations. J'ai conservé quelques articles sur mes réalisations de
l'époque (1972-1982) qui comme vous pouvez le constater faisaient de temps en
temps la couverture de la revue.
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Anecdote. Ma toute premiere Leslie ( pas celle
publiée dans le magazine), a aussi été construite à partir d'une platine de
tourne-disque. En tournant, le plateau faisait varier la lumière éclairant une
cellule photoelectrique. Cette dernière était branchée en paralelle sur le
potentiometre d'une vielle pédale wha-wha que m'avait donné le guitariste de
l'orchestre.
Anecdote. J'était sur le point d'acheter
l'orgue hammond de l'organiste de Johny Halliday mais j'ai appris qu'il était
tombé de camion à Factures (près de Bordeaux). Du coup j'ai acheté un orgue
neuf.
Anecdote. Dans les années 70 , à Villenave
d'Ornon (Gironde) j'ai enregistré intégralement un concert de Julien Clerc, sans
le consulter mais avec la permission du comité des fêtes, en ramenant de chez
moi une table et un gros magnétophone à bande et en me plaçant au raz de la
scene. Le lendemain, on a sonné à ma porte pour me proposer de racheter la
bande. ce n'était pas Julien Clerc, mais les musiciens de l'orchestre qui
assuraient la seconde partie de la soirée.
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